Dans la continuité du One Planet Summit, le One Forest Summit constitue une opportunité de faire progresser l’ambition collective en matière de protection de la planète et de gestion durable des forêts tropicales. Ce sommet de deux jours du 1er au 2 Mars à Libreville au Gabon abordera des enjeux liés à la préservation des trois grands bassins tropicaux du monde : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Plusieurs institutions internationales seront représentées dont l’Institut pour la Recherche et le Développement (IRD) et l’UNESCO. Face aux impacts des changements globaux sur les écosystèmes forestiers, l’IRD précise défendre une vision globale et inclusive des forêts qui tient compte des populations locales et des facteurs humains.
Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO rappellera lors de cette conférence l’action de l’UNESCO en matière de protection des forêts qui allie la création de sanctuaires et un soutien renforcé aux populations locales. 69 millions d’hectares de forêts du patrimoine mondial de l’UNESCO bénéficient du plus haut niveau de protection. Il s’agit des zones parmi les plus riches en biodiversité de la planète, d’après l’UNESCO. Elles absorbent chaque année 190 millions de tonnes de dioxyde de carbone (net) de l’atmosphère. Les 738 réserves de biosphère de l’UNESCO, réparties dans 134 pays, ont pour rôle de trouver un équilibre entre les êtres humains et leur environnement. Elles soutiennent les populations locales dans la définition de modes de vie respectueux des forêts. La Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO reconnait et sauvegarde des connaissances, des valeurs et des pratiques relatives aux forêts – en particulier celles des peuples autochtones – qui décrit selon l’UNESCO « des sources de solutions pour notre relation future avec ces écosystèmes : les initiatives d’éducation à l’environnement de l’UNESCO contribuent à transmettre aux prochaines générations l’importance des forêts pour notre survie et la nécessité de les protéger. »L’UNESCO a fixé à ses 193 États membres un objectif ambitieux : intégrer l’éducation à l’environnement dans tous les cursus scolaires d’ici 2025.
