Première réunion pour le financement des pertes et préjudices en Egypte

Sharing is caring!

Par Era Environnement

La présidence de la COP 27 organise du 27 au 29 mars la première réunion du Comité de transition pour le financement des pertes et dommages à Louxor, en Egypte. Ces deux jours ont pour ambition de mettre l’accent sur l’accent sur la priorité accordée à l’action et au soutien des pays en développement, des pays particulièrement vulnérables au changement climatique.

Précédée par deux jours de discussions informelles pour appuyer et former les membres du comité de transition, cette réunion intervient dans le contexte des nouveaux accords de financement présenté lors de la COP 27 à Charm El Cheikh. Pendant trois jours 24 membres des Parties à la Convention et à l’Accord de Paris se réunissent pour discuter de l’opérationnalisation des nouveaux mécanismes de financement des pertes et dommages et du fonds associé.

Un fonds crucial

Lors de la COP27, les membres de la Convention Cadre des Nations Unies ont approuver l’idée de créer un fonds pour pertes et dommages pour la première fois dans l’histoire de la conférence sur le climat, qui dure depuis près de trois décennies. Ce fonds vise à aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. Les membres du Comité de transition se réunissent à Louxor pour formuler des recommandations en vue de leur examen et de leur adoption à la COP28 en décembre 2023.

«  Les attentes sont grandes en ce qui concerne les progrès vers l’opérationnalisation du fonds pertinent et de tous les autres éléments qui constituent le mandat de ce comité, » annonce Sameh Shoukry, président de la COP 27.

Le financement de la réponse aux pertes et aux dommages a constitué un résultat historique à la COP27, et la présidence égyptienne a affirmé avoir prévu de poursuivre le suivi de la mise en œuvre des résultats de Charm El Sheikh. Les membres du Comité de transition tiennent leur première réunion moins d’une semaine après la publication du rapport de synthèse du GIEC qui a confirmé que les pertes et les dommages pourraient très probablement être plus dévastateurs et plus fréquents, avec un impact inégal sur les pays en développement.

Tasneem Essop, directrice exécutive de Climate Action Network International ( le réseau de l’action climatique), et l’une des observatrice des négociations sur le climat salue l’initiative de la réunion.

« Il est nécessaire que le comité de transition se réunisse en Égypte pour donner le coup d’envoi et en faire un véritable processus progressiste. un fonds transparent et responsable pour répondre de toute urgence aux besoins des personnes en première ligne de la crise climatique. »

error: Content is protected !!