Justice climatique et développement durable: leitmotivs de la jeunesse comorienne

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Justice climatique et développement durable: Leitmotivs de  la jeunesse comorienne

Depuis quelques années, Abdillahi Maoulida, jeune chercheur comorien, participe aux réunions annuelles du Centre africain pour les politiques en matière de climat de la Commission Economique pour l’Afrique. Fin 2015, il crée  la Plateforme des Jeunes pour la Justice Climatique et le Développement durable aux Comores (PJCDD). Trois questions pour comprendre.

Par Houmi Ahamed-Mikidache

Qui est Abdillahi Maoulida ?

ABDILLAHI MILIEUX RURAUXJeune chercheur à l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement aux Comores, Abdillahi Maoulida intègre la société civile comorienne en 2014. «  La société civile comorienne n’est pas vraiment représentative de la société comorienne, » fait-il remarquer. Il crée ainsi l’African Youth Initiative on Climate Change Comoros ( AYICC). L’African Youth Initiative on Climate Change est un réseau de jeunes activistes africains , présent en Afrique pour sensibiliser les populations sur les changements climatiques. Initié par l’Union Africaine , ce réseau de sensibilisation est né en 2006 lors de la présentation de la charte africaine sur la jeunesse. Fin 2015, en partenariat avec le réseau panafricain pour la justice climatique (PACJA), M. Maoulida fonde la Plateforme des Jeunes pour la Justice Climatique et le Développement Durable Aux Comores (PJCDD).

En quoi consiste la Plateforme pour la justice climatique aux Comores ?

Cette Plateforme se veut représentative de la jeunesse comorienne. Elle sensibilise la population comorienne sur les enjeux des questions des changements climatiques et de développement durable. Elle incite les femmes rurales à participer au débat climatique aux Comores au niveau national, régional et mondial. Elle souhaite faciliter la mise en œuvre des décisions sur le changement climatique et le Développement durable , en accompagnant les activités de l’Etat comorien. Mais elle veut aussi accompagner les porteurs de projets. Elle ambitionne de collaborer sur le long terme avec la société civile africaine et mondiale, en exprimant les besoins et les priorités des Comores. Elle participe aux réunions des financements internationaux en tant qu’ observateur.  Objectifs:comprendre le fonctionnement des financements et  permettre une réflexion pour une mise œuvre de projets pilotes . Abdillahi Maoulida a participé à la première réunion de préparation d’accès au fonds Vert de l’ONU en Egypte, l’an dernier.

Comment cette plateforme travaille-t-elle ?

En étroite collaboration avec l’ African Youth Initiative on Climate Change, cette plateforme travaille aussi en réseau au niveau national avec des association de jeunes, des groupes d’étudiants, des mouvements de femmes rurales. Elle est également en contact avec les institutions nationales et internationales aux Comores.

 

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