La Cop11 de la CNULD en Namibie

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La 11ème session de la conférence des Parties (Cop11) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) s’est ouverte le 16 Septembre dernier et se terminera le 27 de ce mois à Windhoek en Namibie.

Pour la première fois cette conférence se tient dans le sud de l’Afrique. Pour le président de la Cop 11 , M .Uahekwa Herunga, ministre de l’environnement et du tourisme de la Namibie, « la Terre des braves connaît sa pire sécheresse depuis 30 ans. » La conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD), Rio+ 20, au Brésil en 2012, a posé des jalons et la Cop11 devrait élaborer ce travail exhorte le ministre dans son allocution.
Le concept d’un monde neutre en matière de dégradation des terres et le développement d’un ensemble d’Objectif de Développement Durable (ODD) basés sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), poursuivant l’agenda du programme post 2015, avaient effectivement été approuvés par les dirigeants du monde, au sommet de la Terre l’an dernier. La concrétisation de cet accord et l’examen des progrès de la première moitié de la stratégie décennale de la Convention (2008-2018) feront donc partie, entre autres, des points abordés durant ces deux semaines de travail.

A l’ouverture de la Cop, le Secrétaire exécutif de la CNULD, Luc Gnacadja a exprimé ses attentes : «Nous devons aller au-delà d’un accord politique et porter le problème de la dégradation des terres au cœur des préoccupations des politiques nationales. Cela permettra d’aider toutes les parties à traiter plus efficacement d’autres questions stratégiques cruciales et transversales telles que la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire, la sécurité de l’approvisionnement en eau, ainsi que l’éradication de la pauvreté. »

M. Gnacadja a été remplacé récemment en Namibie par Monique Barbut, ancienne Directrice générale du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Expérimentée, Mme Barbut a joué un rôle clef, au sein de la délégation française au Sommet de la Terre de Rio, en 1992, dans la conduite des négociations sur le financement, et plus tard comme négociatrice active de la création du Fonds pour l’environnement mondial. Ancien ministre de l’environnement du Bénin, récompensé par le Green Award de la Banque Mondiale en 2002 pour ses actions en faveur du développement durable, M. Gnacadja avait été nommé Secrétaire exécutif de la CNULD par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon, en 2007.

(  Septembre 2013- Archives)

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