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COP 22: Plaidoyer Africain pour une co-émergence continentale

Lors du premier sommet africain sur la co-émergence continentale, les Chefs d’Etat africains, invités par le Roi du Maroc, Mohamed VI, en marge de la 22ème Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), ont  réaffirmé  leur priorités, engagements, et sollicitations. Déclaration.logo-cop-22

Par les chefs d’Etat Africains.

Les priorités

Lors du premier sommet africain sur la co-émergence continentale, les Chefs d’Etat africains, invités par le Roi du Maroc, Mohamed VI, en marge de la 22ème Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), ont  réaffirmé  4 priorités:

– l’importance d’une mise en œuvre adéquate des Objectifs de Développement Durable, fondés sur les principes de Rio, en particulier celui de «la responsabilité commune mais différenciée », pour relever le défi du changement climatique ;

– l’engagement concret et substantiel des pays africains à contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques ;

– leur ambition de faire de l’action pour le climat un levier d’émergence, en vue de construire un modèle de développement inclusif et durable répondant aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures ;

– leur volonté d’œuvrer collectivement et solidairement pour une Afrique résiliente au changement climatique et qui façonne son destin, à travers des approches sous régionales et régionales
Ils ont ensemble souligné la vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques et les conséquences des dérèglements climatiques au niveau mondial telles que la  menace sur la paix et la  sécurité. L’Afrique compte 54 Etats dont 6 Petits Etats Insulaires en développement et une trentaine d’états côtiers.
Les Engagements

Les dirigeants africains s’engagent à  promouvoir les politiques et les mesures en matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle profonde sur les plans économique et social en Afrique. Ils se disent prêts à  consolider nos engagements respectifs en matière de lutte contre les effets du changement climatique, pour donner davantage de cohérence à nos stratégies et avancer ensemble. Et ils affirment leur ferme volonté d’accélérer la réalisation des initiatives déjà identifiées ou lancées, en s’appuyant non seulement sur leurs ressources intrinsèques mais également en mobilisant les bailleurs de fonds, multilatéraux et bilatéraux ainsi que les acteurs non étatiques.

Quelles sont les initiatives?

Il s’agit de la résilience du continent face  aux menaces du dérèglement climatique. Les actions sont multiples:   L’Initiative Africaine pour l’Adaptation », l’initiative pour « l’Adaptation de l’Agriculture Africaine », connue sous l’acronyme « Triple A », le projet de la « Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel», l’initiative pour la « Sécurité, la Stabilité et la Soutenabilité », celle pour la « Résilience Rurale », ou encore celle en faveur des « Forêts dans la Région Méditerranée et au Sahel » . Plusieurs autres mesures entre dans ce partenariat co-émergent continental : l »Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables;  la « Conservation de l’Ecosystème du Bassin du Lac Tchad », celle pour une « Croissance Bleue », ou encore celle portant sur la réalisation d’un « Couloir Africain de l’Energie Propre » ainsi que le « Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ». « Toutes ces mesures visent à encourager et faciliter la participation du secteur privé à la mobilisation de capacités et de financements supplémentaires pour relever le défi des  changements climatiques, » précise la déclaration.

L’appel de l’Afrique

D’après la déclaration commune, les chefs d’Etat veulent  renforcer leur coopération avec leurs  » partenaires stratégiques »  dans le sens de l’ambition africaine pour un développement durable et inclusif. Ils sollicitent un appui efficace et concret à la mise en œuvre de leur ambition, à travers notamment, l’augmentation du financement public, la facilitation de l’accès au financement climatique et son rééquilibrage en faveur de l’adaptation, le renforcement des capacités et le transfert de technologies.

 

 

 

 

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